Le lok lak est sans doute la première recette vietnamienne que j’ai appris à cuisiner. Vietnamienne ? Oui… de par son histoire, le lok lak est un plat qui illustre bien la magie de la cuisine et les voyages des humains.
En Inde, on dit que l’on mesure le talent de celui ou celle qui cuisine pour la famille à la qualité de son riz. Le basmati est un riz particulier et rare dont les grains longs et fins doivent se gorger d’eau à la cuisson sans se coller. Après cuisson, les grains sont encore plus allongés donnant au riz une légèreté exceptionnelle.
Pour paraphraser une publicité télé de ma jeunesse, cette recette pourrait aussi s’appeler « Ce n’est pas parce que tout est fait qu’il ne faut rien faire »… Et, bien sûr, comme souvent, de l’art d’accommoder les restes.
Je vais vous donner aujourd’hui deux petites recettes, deux jolis bols, deux improvisations que je ne comptais pas publier. Mais j’ai finalement envie de les partager pour plusieurs raisons : […]
En attendant les recettes d’inspiration américaines promises (j’y travaille), il faut bien se nourrir. Et on revient vite aux bonnes bases, en mode variation sur le même thème. Tout ce que j’aime : du riz, du kale, du tofu… et pourtant, c’est à chaque fois différent.
Sur la page Facebook de Lutsubo, quelqu’un me demandait ce matin : « et nous mangeons quoi aujourd’hui? » J’ai répondu en toute bonne foi, « je ne sais pas encore ».
J’ai déjà posté plusieurs riz sautés. Celui-ci est amusant parce que les principaux composants de la recette sont violets ou rouges. Je ne l’ai pas fait exprès, c’est ce que j’avais dans ma cuisine. Le mélange kale, qui donne du goût, et aubergine, qui apporte un peu de moelleux, est très agréable.
Non je ne pars pas en Inde. Pas encore. Mais mon improvisation culinaire m’y a emmené. Ca partait tout autrement pourtant : c’est le retour du kale. C’est encore un […]
Au Japon, l’un des plat familiaux très courant est le « donburi ». Littéralement don ou donburi veut dire bol. Chaque don a son nom : par exemple celui au porc s’appelle Butadon. Je ne suis pas sûr que « seitan-don » soit un nom très orthodoxe, mais j’ai découvert en faisant quelques recherches que les bols que l’on invente avec ses propres ingrédients favoris s’appellent pāsonaru-don en japonais : bol personnel.
Ce qu’on appelle seitan est à l’origine un aliment traditionnel pour les bouddhistes qui ne consomment pas de viande. Il est fabriqué à partir du gluten du blé, obtenu en lavant la farine pour la débarrasser de son amidon et jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la protéine « élastique » tant décriée de nos jours…